samedi 3 décembre 2011

Voyage d'aventure en Argentine


Salut tout le Monde. Voici une sélection des zones et sites incontournable si vous envisagez comme moi un jour de vous rendre en Argentine. Cette liste est axée voyage d'aventure ou Treks en Argentine. Chaque zone mérite un sujet à part entière, n'hésitez pas à détailler si vous le souhaiter, je ne connais pas encore ce pays...

Le Noroeste : salars, lagunes, canyons et volcans enneigés, plusieurs sommets de trekking, forte identité indienne. Voyages vers le versant chilien et bolivien de l'Altiplano.

Mendoza et les Andes : les meilleurs vins d'Argentine, mais aussi les plus hauts sommets d'Amérique.

Les chutes d'Igaçu : un festival de cascades sans nulle comparaison dans le monde.

Le Cerro Aconcagua (6 959 m) : un presque « 7 000 m »à l'ascension facile techniquement mais très éprouvante. Le sommet des Amériques.

Buenos Aires : capitale tentaculaire qui vibre au rythme du Tango, la ville la plus européenne d'Amérique latine.

La Rampa : le cœur reel du pays, vaste plaine qui abrite les plus grandes estancias d'Argentine.

Bariloche : la « Suisse argentine », entre cordillère et pampa. Lacs de montagne et volcans, trek à des altitudes plus abordables que dans les Andes.

La Patagonie : le Cerro Torre, carte postale de montagne, les lagunes où dominent des glaciers géants. LeHielo Patago-nico, troisième glacier du monde, les Torres del Paine et le versant chilien. Les lodges dans des paysages époustouflants

Les mers australes : le mythique cap Horn et la Terre de Feu, les dédales de glace et d'eau de la cordillère Darwin, l'approche du continent Antarctique, le faune peu farouche. Ushuaia, la ville la plus australe du monde.

samedi 1 octobre 2011

La Namibie

Terre encore inexplorée, la Namibie séduit par ses grands espaces sauvages et variés. Les paysages qui s'étendent ici, à perte de vue, sont un condensé d'émerveillement et de contrastes, que l'on a à cœur d'arpenter à pied. Randonner dans les hautes herbes des plaines arides du Damaraland, bleues ou violettes selon la luminosité et la saison, est l'occasion d'approcher les oryx, les hyènes tachetées et les rhinocéros qui vivent ici.

Partez à la conquête du plus vieux désert du monde : le Namib. Admirez ses dunes de sable ocre se jetant dans l'océan, ses regs ponctués d'inselbergs et ses rivières asséchées parsemées d'acacias. Certaines de ces dunes, dont Sossusvlei, à plus de 300 m, figurent parmi les plus hautes du monde. En remontant vers le nord du Kuiseb, le sable fait place à une plaine de gravier, parsemée de rochers, où vous pouvez croiser quelques rares oryx et girafes. Les pluies sont rares et irrégulières, mais le courant froid du Benguela est responsable de l'humidité apportée par les brouillards marins, qui joue un rôle vital pour les organismes vivant dans ce désert. Le Welwitschia mirabilis, intrigante espèce végétale et endémique au désert du Namib, peut vivre jusqu'à 2 500 ans.

Tribu appartenant aux Bantous, les Himbas ne sont plus que quelques milliers à perpétrer leur culture traditionnelle au cœur du Kaokoland. Derniers «matins du monde», ils ont su entretenir, maintenir et protéger leur mode de vie ancestral et résistent encore au monde moderne. Dans une expérience hors du temps, vous découvrez ces femmes majestueuses, enduites de la tête au pied d'une terre ocre et ornées de coiffures sophistiquées, hommage à la vache rousse, leur animal sacré. Vous rencontrez cette ethnie chaleureuse et accueillante, fière de son identité et ravie de partager avec vous un moment de sa vie.

mercredi 9 février 2011

Partir pour revenir

A cette période de l'année, les projets de voyages sont un devoir de rentrée. A peine revenus, il n'y a rien de plus sain pour le moral que de tirer des plans sur la planète. Repartir en week-end ou en plus longue balade, histoire de prolonger l'été, c'est, chaque fois, se remettre la tête au beau. « Ce que j'aime dans les voyages, disait Stendhal, c¹est l'étonnement du retour. » Et Jules Renard qui n'y allait pas par quatre chemins avec le bon sens et l'humour conseillait dans son Journal « il faut voyager pour agrandir la vie ». S'agrandir la vie le temps d'un long week-end est devenu monnaie courante.

Pour répondre à la demande des voyageurs, les tours opérateurs font assaut d'imagination pour proposer des courts séjours à thème autour de la musique, de la danse, des grandes expos, de l'architecture... ou plus prosaïquement du chocolat, du foie gras, de la truffe, des grands crus... ou encore de la remise en forme, du trekking, de la randonnée ou même d'une chasse au trésor pour les aventuriers en herbe.

En septembre ou octobre, un grand week-end à Turin est une très bonne idée pour les fanas d'architecture, de cinéma, d'art contemporain et de gastronomie. Contrairement aux préjugés, la capitale de la maison de Savoie n'est pas seulement industrieuse. Sous l'impulsion des grandes familles turinoises et de la région Piémont, elle a su préserver son patrimoine baroque et industriel en faisant appel à des architectes de talent comme Renzo Piano, Andrea Bruno, Gae Aulenti, Jean Nouvel ou Norman Foster qui ont ou vont aménager de splendides espaces dédiés à l'art contemporain. A cela s'ajoute le fait que c'est à Turin qu'est né le cinéma italien en 1896. Il est donc normal qu'un hommage lui ait été rendu avec l'ouverture, en 1992, du spectaculaire musée national du Cinéma, dans le non moins spectaculaire Môle d'Antonelli, construit en 1863. On a tendance à oublier également que cette beauté gourmande a inventé le gressin, le Martini, les rochers au chocolat Ferrero et le Nutella. En somme, elle a tous les atouts pour être une citadelle de l'art de vivre.

Autre échappée dépaysante, en dépit des jérémiades de ceux qui l'ont connue « avant » : Marrakech. Le seul endroit peut-être avec Venise et quelques autres ensorceleuses dans le monde, à garder sa magie, malgré le goudronnage de sa place Djemaa el Fna et la chasse aux faux guides. En fait, tout continue comme avant : ses conteurs, ses colporteurs, ses charmeurs de serpents, ses musiciens gnaoua. Ce charme indestructible, la ville le doit à son ciel d'un bleu particulier, à son air pur, à sa médina colorée, à ses riads superbement restaurés. Et à cette atmosphère qu'on ne retrouve qu'ici : populaire et mondaine, chic et vagabonde. Il faut bien sûr plus d'une semaine pour pénétrer ne serait ce qu'un morceau de Chili. Mais les vacances de la Toussaint ne sont pas si loin. Et là-bas, c'est le début de l'été. Il y a peu encore, ce n'était pas une destination en vogue.

Depuis trois ou quatre ans, on découvre ébahi, son désert d'Atacama, la Patagonie, le détroit de Magellan ou la région des Grands Lacs. Mais pour bien en saisir la réalité économique et culturelle, il faut d'abord connaître sa capitale, Santiago, puis traverser des vallées couvertes de vigne pour rallier Santa Cruz et Valparaiso sur la côte pacifique. Car la vigne est le vrai trésor du Chili que les professionnels du vin et les amateurs du monde entier viennent admirer et... déguster.

« Pour bien aimer un pays, il faut le manger, le boire et l'entendre chanter »... Non, cette phrase, ce n'est pas un enfant du Chili comme le poète Pablo Neruda ­dont on fête le centenaire de la naissance, cette année­ ou l'écrivain Isabel Allende qui l'a écrite. C'est Michel Déon, cet Irlandais d'adoption.